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Syrie: Assad prête serment pour un quatrième septennat

Réélu le 26 mai dernier avec 95,1% des voix, Bachar Al-Assad veut «libérer le reste du territoire».


Le président syrien, Bachar Al-Assad, a prêté serment samedi pour un quatrième septennat lors d’une cérémonie au palais présidentiel à Damas, après avoir remporté le scrutin du 26 mai avec 95,1% des voix, largement critiqué par l’Occident et l’opposition syrienne.

Au pouvoir depuis 2000, M. Assad a prêté serment sur la Constitution et le Coran en présence de plus de 600 invités, parmi lesquels des ministres, hommes d’affaires, universitaires et journalistes, selon les organisateurs, dans un pays ravagé par plus de dix ans d’une guerre ayant fait près d’un demi-million de morts.

Des élections contestées par l’Occident

L’élection présidentielle «a prouvé la force de la légitimité populaire conférée par le peuple à l’Etat et a discrédité les déclarations des responsables occidentaux sur la légitimité de l’Etat, de la Constitution et de la patrie», a déclaré M. Assad en entamant son discours d’investiture.

Durant son discours, le président syrien a été interrompu à plusieurs reprises par des applaudissements et des ovations lui rendant hommage. «Pendant plus de dix ans de guerre, nos préoccupations étaient multiples, et la sécurité et la peur dominaient (…) mais aujourd’hui il s’agit surtout de libérer ce qui reste du territoire et de faire face aux répercussions économiques de la guerre», a affirmé par ailleurs M. Assad.

Le pays connaît une dépréciation historique de sa monnaie, une inflation galopante, tandis que plus de 80% de la population vivent dans la pauvreté, selon l’ONU. La Syrie, tout comme M. Assad lui-même, est la cible de sanctions internationales. Et les besoins pour la reconstruction sont titanesques.

Un récent rapport de l’ONG World Vision évalue à plus de 1.200 milliards de dollars (un peu plus de 1.000 milliards d’euros) le coût économique de la guerre. La victoire de Bachar al-Assad à la présidentielle est la deuxième depuis le début en 2011 d’une guerre dévastatrice impliquant une multitude de belligérants et puissances étrangères.

Washington et plusieurs puissances européennes ont condamné en mai une élection «ni libre ni juste», tandis que l’opposition a dénoncé une «mascarade».

À VOIR AUSSI – Bachar al-Assad réélu sans surprise président de la Syrie

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